Pour la 8ème édition de ce concours ouvert aux journalistes francophones, le jury a désigné :
- pour le prix Eco-Reportages Auvergne Rhône-Alpes, Sandra Laffont, journaliste à l’AFP (Lyon)
- pour le prix Eco-Reportages, Aurélie Selvi, rédactrice en chef de Ressources, édité à Nice.
Sandra Laffont, 34 ans, est journaliste à l’Agence France Presse depuis 2007. Après avoir occupé plusieurs rubriques au reportage économique à Paris, elle a rejoint en 2015 le bureau de l’AFP à Lyon. Un de ses sujets de prédilection : l’agriculture et ses mutations. Elle a par ailleurs cofondé en 2010 une association d’éducation aux médias, Entre les lignes. Une structure qui permet aujourd’hui à une centaine de journalistes bénévoles de l’AFP et du Monde d’intervenir dans les classes pour aider les jeunes à ne pas être passifs face aux flux d’informations et d’images qu’ils reçoivent quotidiennement.
Le reportage primé nous conduit chez Hirotake Ooka, un des rares vignerons japonais installés en France. « Un personnage fantasque mais surtout un militant des vins natures qui montre l’engagement, le sacrifice presque, qu’il faut pour rester en accord avec ses convictions. Un sacrifice aussi personnel pour cet étranger ».
Aurélie Selvi, 31 ans, est journaliste depuis sa sortie de l’IUT de journalisme de Cannes en 2008. Tout d’abord dans la presse quotidienne (Métro, 20 Minutes, Le Parisien) avant de prendre un tournant vers le magazine. Native de la Côte d’Azur, elle a rejoint en 2015, comme associée et rédactrice en chef, l’aventure Ressources un nouveau média, local et indépendant du développement durable. Celui-ci a été lancé par deux passionnés de transition Regis Lesserteur et Stéphane Robinson.
Dans un département très peuplé, très construit, très pauvre en diversité de publications… et pas toujours modèle de vertus en matière de protection de l’environnement, Ressources apporte un contre-point en mettant à jour les bonnes initiatives durables comme les enjeux sociétaux majeurs propre au coin. Le dossier primé consacré à l’Eco-Habitat visait à montrer les frémissements d’une autre manière de construire à l’oeuvre dans ce département, champion de l’urbanisation sauvage.