Ce projet de site d’information locale, porté depuis de longs mois, a été initié par François Bouis. Chef d’entreprise impliqué dans la vie de la vallée, élu conseiller municipal et communautaire à Crest, il a voulu lever toute ambiguïté en déclarant qu’il ne prendrait part à la prochaine campagne municipale qu’en observateur. En qualité de directeur de la publication, il se montre vigilant sur les règles déontologiques et se réfère à la charte afférente affichée sur le site.
Le 9 janvier à Crest, une équipe composée de bénévoles et d’une journaliste a présenté le dernier né de la couvée médiatique de la vallée de la Drôme. Le Bec – média numérique indépendant – se veut généraliste et diffusant une information décalée sous forme écrite ou vidéo.
Le Bec s’appuie sur un constat pour expliquer sa forme numérique et son penchant pour la vidéo : nous accédons de plus en plus aux informations sur les écrans de nos smartphones, tablettes et ordinateurs. Ce média veut s’adresser à tous les publics et a fixé un prix d’abonnement à 5 € par mois, après un mois d’essai gracieux. Le Bec vise à créer du lien social, en publiant des portraits, des interviews, des enquêtes. Telles sont les intentions générales.
Quant à Élodie Potente, la journaliste, elle affirme vouloir également donner la parole à celles et ceux qui ne l’ont pas et parler de ceux dont on parle peu, pas ou mal. Relayées sur les réseaux sociaux, les informations publiées au fil des jours rendront compte de l’actualité ou bien permettront de prendre du recul sur la vie de la vallée. Des soirées publiques de débats vont être régulièrement organisées et seront diffusées en « live ».
Le Bec fait ses premiers pas, teste ses plumes et cherche à harmoniser son chant qu’il veut indépendant, ouvert, informatif, citoyen, innovant. Il explique qu’il ne veut pas marcher sur les pattes des autres médias locaux, mais propose plutôt des coopérations si affinités. L’équipe du Bec se lance avec enthousiasme dans une aventure au long cours en connaissance de cause ; espérant ne pas se brûler les ailes, alors que journalistes et médias ont mauvaise presse et rencontrent souvent des difficultés économiques.
LG