Dans un éditorial exceptionnel, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire le Crestois, Pierre Brunet, prévient : « Chère lectrice, cher lecteur, si les choses ne changent pas, « Le Crestois » pourrait bien disparaître. Ce que certains considèrent comme un monument du territoire n’est pas éternel et dépend beaucoup de vous. »
La question est clairement posée. Un journal papier ou numérique a besoin de ses lecteurs pour vivre. L’information se paie, même si elle n’est pas une marchandise, mais un bien culturel, sociétal, citoyen.
Et plus délicat, un hebdomadaire local n’a guère le choix de la forme et de son modèle économique : « Il faut bien avoir une chose en tête, le Crestois ne pourra jamais exister autrement que sur papier dans sa forme actuelle. Impossible, avec les schémas économiques qu’impose internet, d’imaginer pouvoir devenir rentable en ligne comme peut l’être la version papier. Notre territoire est bien trop petit pour les chiffres que demandent Google et ses « amis » pour imaginer être rétribué de cette façon ».
Ce cri du Crestois, hebdomadaire du Val de Drôme qui a fêté ses 100 ans, nous concerne tous. Le Club de la presse tient à relayer cette chronique qui témoigne des difficultés que rencontrent les médias.
Réfléchissez un moment. L’information locale et plus globale vous/nous est indispensable. A chacun de vous/nous, aux communautés territoriales dans lesquelles nous vivons. Pierre Brunet vous invite donc à acheter le Crestois.
Le journal et l’imprimerie emploient 12 personnes actuellement. Cette équipe vous invite à une journée portes ouvertes le samedi 21 octobre, afin de mieux faire connaissance avec leur univers. Et vous convaincre de ce que ce journal est une chance pour la vallée.
Louisette Gouverne