Dans le numéro du 2 septembre 2022 de l’hebdomadaire Le Crestois, son directeur Jean-Baptiste Bourde lance un nouveau cri d’alarme, un appel à l’aide. « Le Crestois vit peut-être ses dernières heures… » écrit-il. La situation économique de l’hebdomadaire s’est dramatiquement dégradée.
Pandémie, guerre en Ukraine et ses conséquences… « Cette année, la hausse du prix des matières premières nous a durement impactés. Au Crestois, les dépenses pour le papier ont doublé en l’espace de quelques mois (les usines à papier sont de grandes consommatrices de gaz et le bois russe est sous embargo), passant de 15 000 euros HT à plus de 30 000 euros HT par an. L’approvisionnement, si aisé par le passé, s’est fortement tendu ; trouver du papier est devenu un art. » explique Jean-Baptiste Bourde. En octobre 2017, il avait déjà alerté les lecteurs en les appelant à la rescousse.
Le Crestois a 122 ans d’existence. Va-t-il s’arrêter là ? « À quoi ressemblerait notre vallée sans son Crestois, libre et indépendant, contant chaque semaine la vie associative, culturelle et citoyenne locale ? » interroge son directeur. La Drôme compte plusieurs hebdomadaires, qui contribuent à la vie démocratique locale. Cette exemplarité est-elle vouée à disparaître ?
Jean-Baptiste Bourde en appelle aux lecteurs et habitants du Val de Drôme, leur demandant de s’abonner au Crestois, de faire un don ou de contribuer avec des tribunes, petites annonces…
Les citoyens du Val de Drôme relèveront-ils le défi ? Espérons le.
Le club de la presse apporte son soutien à l’équipe du Crestois.
LG